Des vestiges d’anciennes mines de fer ont été découverts sur la presqu’île de Crozon. Il est fort probable que ce minerai fournissait des fonderies et forges locales. Encore au siècle dernier on dénombrait de nombreuses petites forges qui fournissaient clouteries et cerclages.

La forge du centre-bourg

L’industrie gravitait alors en Presqu’île autour de la pêche côtière et des bateaux : construction et armement de navires, fabrication de barils pour l’expédition des salaisons.
Près du bourg de Crozon, à la révolution, une clouterie fabriquait encore de gros clous à tête très large, qui servaient à constituer le blindage du bordé des navires pour les protéger du taraudage des vers.

La forge de l’oncle Auguste, qui a fonctionné autour de la guerre de 39/45 et jusque dans les années 65-70, réalisait des ouvrages de ferronnerie d’art tels que des rampes d’escalier, d’escaliers balancés, des balustrades de balcon ainsi que la croix encore en place du clocher de l’église de Crozon.