BARA
La meunerie était très présente également sur la Presqu’île de Crozon, jusqu’à plus de cent moulins à vent recevaient le blé de l’extérieur, produisant la farine réexpédiée surtout à Brest pour les besoins de la marine.
La meunerie d'hier
Dans la presqu’île, sur l’ancien cadastre napoléonien, on relève énormément de «maisons à four». Il y eu donc beaucoup de lieux où se fabriquait le pain.
Ici, nous savons qu’avant d’être une forge, le lieu était une boulangerie. Les grands-parents Férec l'ont exploitée dans la première moitié du XXème siècle. Le four était au fond de l’actuelle galerie d’exposition. Dans la cour se trouvait l’écurie du cheval qui tirait la charrette destinée aux «tournées de pain». Ces tournées, souvent prises en charge par les enfants de la famille, allaient approvisionner en pain les hameaux lointains dont Rostudel, par exemple, faisait partie.
Pour la petite histoire, au départ de la tournée, comme au retour, il fallait bander les yeux du cheval pour arriver à lui faire traverser le couloir sombre de plus de 20 mètres qui séparait le fournil de la rue.